>> Toutes les rubriques <<
· Belles et guerrières (34)
· Les séries fantastiques (89)
· Belles images sombres... (62)
· Images fantasy (77)
· Les mythes et légendes (19)
· Films d'horreur,thriller,science fiction (48)
· Belles femmes sombres (55)
· Les légendes urbaines (16)
· LES JEUX VIDEO (58)
· MISS LARA CROFT (68)
dorian cleavenger esclaves zombis haiti vaudou vampire diaries
RechercherDerniers commentairessuper! j'adore
Par Anonyme, le 29.08.2020
attention au grand méchant loup :) :) :) :) http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 21.07.2020
en forêt cela serait plutôt la dame blanche ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 21.07.2020
mj toujours dans nos cœurs ♥️
Par Anonyme, le 06.06.2020
lol
Par sdfghjk, le 29.02.2020
· Le croquemitaine
· Images mangas
· Percy jackson le voleur de foudre
· Poésie gothique
· The mentalist : la série
· TOMB RAIDER : LE FILM
· LE CLOWN
· Ian Somerhalder
· cristal de roche
· La petite fille aux yeux rouges
· FINAL FANTASY
· DARK ART
· Underworld
· Hermione Granger ( Emma Watson)
· La poupée en porcelaine
Date de création : 20.04.2010
Dernière mise à jour :
01.05.2020
4216 articles
Aujourd’hui encore, en Haïti, le vaudou est très vivace principalement dans les couches les plus populaires de la société. Ce culte fascine par ses rituels magiques, mais surtout parce que le vaudou est associé au zombi.
Les sorciers « les boko » prétendent pouvoir tirer de leur tombe les morts pour en faire des esclaves.
Bien qu’il soit associé à la magie noire par les Européens, le vaudou a pour principale fonction de protéger ses adeptes de toutes les formes de sorcellerie.
Au 15e siècle commence le commerce d’esclaves africains en direction de Haïti. Ces hommes emportent avec eux leurs croyances et leurs traditions.
Le vaudou a cependant été influencé par le christianisme ou du moins s’y est adapté. Ainsi, différents esprits correspondent à des saints catholiques. Par exemple, Jésus fut identifié au dieu Oxala tandis que Jean Baptiste était le dieu de la tempête Shango.
Ces adaptations l’ont éloigné du culte originel d’Afrique.
On trouve des temples vaudou dans les quartiers pauvres de Port-au-Prince, mais ce culte est surtout pratiqué dans les villages.
De nombreux adeptes vont régulièrement à l’Église sans se sentir le moins du monde en contradiction avec eux-mêmes.
En dépit des campagnes menées par l’Église, les cultes demeurent vivaces à Haïti, mais également au Brésil et aux Caraïbes.
Sous le régime des Duvalier, renversé en 1986, les sinistres Tontons Macoutes, l'armée privée de la famille étaient supposés compter de nombreux zombis dans leurs rangs. Cette croyance populaire augmentait la crainte qu'ils inspiraient. « Papa Doc » lui même était redouté pour ses pouvoirs magiques.
Selon le culte vaudou, Dieu « le Grand Maître » est au-dessus de tout et a créé les esprits « les loa » qui sont au service de l’homme.
Après le baptême catholique, l’adepte est placé sous la protection de son « loa racine », sorte d’esprit tutélaire de la famille.
Ensuite, il revêt une nouvelle personnalité, au cours d’une initiation et doit servir le « loa maître-tête », qui assume la direction de sa vie.
La prise de possession par ce maître se fait où cours d’une cérémonie où des animaux, des volailles le plus souvent, sont immolés.
Les officiants sont le « uga », prêtre vaudou, ou « mambo » s’il s’agit d’une femme ; le « boko » est le magicien qui peut faire le bien ou le mal, et le « loup-garou », le sorcier.
Ces officiants sont inséparables. Ils mettent en contact leurs adeptes avec leurs divinités au cours de rituels marqués par des chants et des danses effrénées. Lorsque l’excitation atteint son paroxysme, un ou plusieurs fidèles entrent en transe, et chacun est possédé par un esprit.
Cloué au sol, incapable de faire un geste, le fidèle est alors « chevauché » par son dieu, à la suite de quoi, il se met à danser, à boire, à manger et à agir tel ce dieu qui s’est emparé de son corps et de son esprit.
Les cérémonies vaudou commencent toujours par une invocation à Legba « le Maître des Portes ». Il garde le passage entre le monde des dieux et celui des humains.
Il est assimilé à saint Pierre qui détient les clefs du paradis et de l’enfer.
Étrangement, la Vierge Marie est représentée dans le Vaudou par Erzulie, la déesse de l’Amour dont la virginité n’est pas la principale qualité.
Un adepte chevauché par Damballah, le dieu-serpent, peut se contorsionner sur le sol comme un reptile. Damballah est identifié à saint Patrick, car celui-ci avait un pouvoir sur les serpents.
L’un des aspects les plus controversés du vaudou est bien sûr l’existence de zombis. Auprès des populations, le zombi est craint, mais fait aussi pitié. Il arrive d’ailleurs que des défunts aient la tête tranchée pour qu’ils ne deviennent pas des morts-vivants.
Il semble qu’il y ait trois sortes de zombis :
Les Haïtiens racontent de nombreuses histoires de zombis. Un prêtre catholique confia à l’anthropologue Francis Huxley qu’il avait vu dans un village un zombi en train de ronger la corde lui liant les mains.
Après avoir bu de l’eau salée (censée réveiller les morts), il put dire son nom et sa tante vint le reconnaître en affirmant qu’il était mort depuis 4 ans.
En 1918, l’importante raffinerie de Port-au-Prince avait un besoin urgent de personnel. Un jour, un contremaître noir se présenta avec 9 hommes au regard vitreux, qui traînaient les pieds et semblaient totalement hébétés.
Il les fit embaucher en expliquant qu’il s’agissait de paysans illettrés. On les mit au travail dans les champs de canne et chaque semaine, le contremaître percevait leurs salaires.
D’anciens zombis ont pu témoigner qu’ils avaient été traités en esclaves. Par exemple, Clairvius Narcisse tomba malade en 1962 et fut déclaré mort peu après. Il témoigna qu’il pouvait voir et entendre, mais sans rien éprouver. Il assista donc à son propre enterrement puis on le déterra, on lui attacha les poignets et on l’emmena dans une exploitation. Il y travailla environ 2 ans avec une centaine d’autres zombis esclaves.
Ces prétendus morts-vivants sont drogués pendant toute la durée de leur esclavage.
Des études récentes, telle celle du Dr Wade Davis de l’Université de Harvard, ont démontré qu’il était possible à l’aide de certaines substances de ralentir presque totalement le rythme cardiaque.
Il ne reste plus alors au sorcier et à ses assistants qu’à attendre le départ de la famille après l’enterrement pour exhumer le corps du cercueil.
Davis a également remarqué que ceux qui deviennent des zombis sont des gens à qui l’on reproche certains comportements :
Ces gens sont jugés par des sociétés secrètes haïtiennes, les Bizango.
Le poison est versé le plus souvent dans la chaussure ou sur le dos de la personne visée afin qu’il imprègne la peau.
Les principaux ingrédients de ce poison seraient d’après le Docteur Wade Davis :
La tétrodotoxine provoque une paralysie qui entraîne une immobilité totale durant laquelle la frontière entre la vie et la mort devient incertaine.
Le poison intensifie subtilement la terreur de sa victime persuadée du pouvoir de son tortionnaire.
D’ailleurs pour accroître leur emprise, les prêtres n’hésitent pas à utiliser des subterfuges. Un jour, un Uga déterra un cadavre et lui rendit un semblant de vie végétative devant une assistance terrifiée.
Mais, l’un des témoins remarqua un petit tuyau qui sortait de la tombe, grâce auquel le « mort » complice du prêtre avait pu respirer.
L’amour et la vengeance jouent un grand rôle dans le vaudou. Mieux vaut éviter d’offenser certaines personnes. Le mauvais aspect du vaudou permet tout simplement, sous couvert de la sorcellerie, de pouvoir utiliser de la main-d’œuvre comme esclaves.
(source : dinosoria.com)